
Comme tout modèle en économie, c’est un modèle technique mais, pour comprendre l’Externalisme sans avoir de notions dans ce domaine, il suffit de se souvenir d’un constat simple et universel : toute personne ou structure, par le simple fait d’exister, a un impact, positif ou négatif, sur le monde qui l’entoure. En économie, ces impacts, positifs ou négatifs, s’appellent des externalités (1).
C’est de là que l’Externalisme tire son nom, car ce nouveau modèle conditionne la rentabilité des entreprises à leurs externalités positives, et encourage donc les pratiques vertueuses. Une entreprise soucieuse du Bien Commun va devenir plus rentable et plus compétitive, car pour chaque bonne pratique, elle sera valorisée financièrement. Donc plus une entreprise est vertueuse, plus l’Externalisme va soutenir son action.
Cela concerne les bonnes pratiques liées au respect de l’Homme et de l’environnement. Toutes les entreprises, quel que soit leur domaine d’activité, sont concernées.

L’Externalisme
fonctionne grâce à 3 concepts clés :
les critères, la formule et l’équilibre.
Les critères – ou bonnes pratiques – sont listés dans un tableau que nous appelons Référentiel. Il permet aux entreprises de savoir précisément quelles bonnes pratiques sont valorisées financièrement.
Cette grille de critères a vocation à concerner tous les domaines, tous les secteurs et toutes les activités. Ce Référentiel est en perpétuelle évolution, il n’est donc pas exhaustif. Notre «cellule expertise» le fait constamment évoluer pour l’abonder et l’ajuster au plus près des réalités des territoires et des secteurs concernés, mais aussi pour le rendre conforme aux nouvelles découvertes scientifiques et aux labels eux- mêmes évolutifs desquels Nafaso s’inspire notamment. Car si une pratique peut s’avérer vertueuse à un instant T, il peut aussi y avoir des effets pervers à long terme auxquels il est important de remédier. Dans tous les cas, les critères sont modifiés en douceur, pour permettre aux entreprises de traverser sereinement les évolutions du Référentiel.

5 univers d’intervention
Aujourd’hui, nos critères sont répartis dans un Référentiel qui regroupe 5 grandes familles (voir illustration ci-dessous) que nous appelons « univers d’intervention ». Chaque univers d’intervention regroupe différents domaines, desquels découlent des critères génériques et des critères spécifiques.


Pour savoir ce que chaque critère peut rapporter financièrement, Nafaso applique
la formule suivante :
Pondération x Indice x Masse salariale
Voici à quoi correspond cette formule :
La Pondération : il s’agit de la manière dont une entreprise respecte un critère. Si l’entreprise respecte très bien un critère, elle obtient une pondération de 1 (pondération maximale).
L’Indice : c’est le poids donné au critère. Plus l’indice est élevé, plus l’externalité positive est soutenue financièrement par le modèle Externaliste.
La Masse salariale : coût que représentent les salaires pour un employeur.